J’aime croire qu’il n’y a pas de limites d’âge pour apprendre à se connaître et se comprendre.
Plus qu’on vieillit, plus qu’on acquit de l’expérience, dit-on. Cette expérience peut s’avérer riche et variée selon le vécu de la personne. Dans certaines situations, elle est très utile, car elle est une référence sur laquelle vous pouvez vous appuyer.
Toutefois, il m’arrive de rencontrer des adultes d’âge mature qui m’avouent qu’ils se connaissent peu. Alors, qu’advient-il de ces adultes ? Cette situation s’est produite à plusieurs reprises avec diverses personnes de différents domaines professionnels. Je me suis donc demandé : est-ce qu’on se donne cette opportunité de se redécouvrir, peu importe l’âge ? Est-ce qu’on se donne cette permission de ne pas savoir ce que l’on veut rendu à l’âge adulte ?
Cette réflexion peut s’avérer anxiogène, mais elle peut être une occasion de construire une nouvelle version de vous-même. Écrire une nouvelle histoire, lui donner un nouveau titre et une coupe de paragraphes. Je ne pense pas que c’est facile de le faire, je pense que d’accepter cette vulnérabilité, de ne pas savoir là et tout de suite permet d’amorcer cette réflexion progressivement. Et j’insiste sur le mot « progressivement », car cette condition permet d’apporter une bienveillance envers vous-même. Cette bienveillance est une forme de douceur et qui n’est pas de refus lorsque vous accomplissez une réflexion de cette nature.
Apprendre à se connaître et se comprendre, c’est un cadeau pour vous-même. Dans un processus d’orientation, c’est aussi une partie importante à réaliser pour faire de meilleurs choix.
Ça vous parle ?
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